Movember : le cancer de la prostate en quelques chiffres 

Après Octobre rose, place à Movember. Chaque mois de novembre, la fondation Movember invite les hommes à porter une moustache. Le but ? Sensibiliser le public aux maladies touchant les hommes, comme le cancer de la prostate. 

Ce cancer se situe au 3e rang des décès par cancer chez l’homme.
Ce cancer se situe au 3e rang des décès par cancer chez l’homme.

Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes, à hauteur de 25%. S’il est détecté tôt,  le pronostic est très bon. D’où l’importance d’effectuer de la prévention auprès du grand public. 

Quelques chiffres : 

50 400 : c’est le nombre de nouveaux cas en 2018 en France métropolitaine.

68 : c’est l’âge médian au diagnostic en 2018. 

83 : c’est l’âge médian au moment du décès. 

8100 : c’est le nombre de décès en 2018, en baisse de 3,7 % par an entre 2010 et 2018.

93 % : c’est le taux de survie nette standardisée sur l’âge à 5 ans.

Quels sont les symptômes ? 

La difficulté de ce cancer est qu’il y a peu ou pas de signes spécifiques précoces. 

Lorsque le cancer est avancé, il provoque des symptômes significatifs comme par exemple une rétention d’urine, de l’impuissance, du sang dans les urines ou dans le sperme, une infection de l’appareil urinaire ou des douleurs dans le bas du dos.

Quels sont les facteurs de risque ?

Il a été établi que les antécédents familiaux constituent un facteur de risque du cancer de la prostate. Le risque lié à l’utilisation de pesticides, notamment la chlordécone, reste à démontrer.

Comment dépister ?

Le dépistage repose sur deux examens médicaux spécifiques : le toucher rectal pour examiner la prostate et le dosage du PSA (antigène prostatique spécifique) par prise de sang.

Quel traitement ?

Cela dépend évidemment des caractéristiques du cancer, de sa localisation ou encore de son stade. Chirurgie, traitement hormonal, chimiothérapie, il y a plusieurs options.

L’accompagnement du patient

Urologue, oncologue, plusieurs professionnels de santé assurent le suivi du patient atteint de cancer de la prostate. 

Dans une approche pluridisciplinaire, le pharmacien a également une place privilégiée pour accompagner le patient sous traitement anticancéreux. En effet, il est l’interlocuteur privilégié pour gérer les traitements et les possibles effets iatrogènes. 

Pour en savoir plus, suivez les formations Accompagnement du patient sous chimiothérapie: molécules et prévention de leurs iatrogènes  et Accompagnement du patient sous chimiothérapie : conseils à l’officine de Nicolas Clere. 

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