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Péri-implantite : symptômes, causes et traitements

Margaux Bunel
19
November 2025
5
minutes de lecture
Péri-implantite : symptômes, causes et traitements

🦷 Péri-implantite : l’essentiel

  • Une inflammation autour de l’implant, associée à une perte osseuse progressive.
  • Principaux signes : rougeur, saignement, gonflement, suppuration ou gêne en mastiquant.
  • Mucosite vs péri-implantite : la mucosite touche uniquement la gencive ; la péri-implantite atteint aussi l’os.
  • Pourquoi agir vite ? Plus la prise en charge est précoce, plus l’implant a de chances d’être stabilisé.
  • Comment prévenir ? Hygiène quotidienne adaptée + contrôles réguliers chez le chirurgien-dentiste.

👉 En cas de saignements répétés, de suppuration ou de changement d’aspect autour de l’implant, consultez rapidement pour un bilan.

La péri-implantite correspond à une inflammation autour d’un implant dentaire, pouvant entraîner une perte osseuse progressive si elle n’est pas traitée. Rougeur, saignement au brossage ou petite suppuration peuvent être les premiers signes. Cette fiche vous aide à comprendre la situation, reconnaître les alertes et savoir quand consulter pour protéger durablement votre implant.

Qu’est-ce que la péri-implantite ?

Implants dentaires : rappel rapide 🦷

Un implant dentaire fonctionne comme une racine artificielle intégrée dans l’os de la mâchoire. Il sert de support à une couronne, un bridge ou une prothèse fixe.

Un implant en bonne santé présente :

  • une gencive rose et stable ;
  • aucun saignement au brossage ;
  • pas de douleur ou de sensibilité inhabituelle ;
  • une stabilité parfaite, sans micro-mobilité.

La moindre modification (gonflement, saignement, gêne) doit attirer l’attention.

💡 Bon à savoir

La péri-implantite évolue rarement de manière brutale.
Elle se développe le plus souvent progressivement, parfois sans douleur, d’où l’importance des contrôles réguliers pour repérer les premiers signes et stabiliser la situation rapidement.

Péri-implantite : définition et différence avec la mucosite 🔍

La péri-implantite est une inflammation des tissus autour de l’implant, associée à une destruction progressive de l’os qui le maintient. C’est une pathologie évolutive, souvent liée à l’accumulation de plaque et de bactéries.

À distinguer clairement de la mucosite :

👉 Mucosite péri-implantaire :

  • inflammation superficielle, limitée à la gencive ;
  • saignement possible, mais sans perte osseuse ;
  • atteinte généralement réversible si prise en charge tôt.

👉 Péri-implantite :

  • inflammation profonde, atteignant l’os ;
  • progression possible si non traitée ;
  • risque d’échec implantaire à long terme.

La grande différence se voit sur les radiographies, où seule la péri-implantite montre une perte osseuse.

À quel moment parle-t-on de péri-implantite ? 📌

Les critères principaux incluent :

  • saignement au contact (brossage, sondage) ;
  • suppuration éventuelle autour de l’implant ;
  • profondeurs de poche augmentées par rapport aux mesures de référence ;
  • perte osseuse visible en radiographie, dépassant le remodelage normal post-pose.

Les radios de référence (post-pose, post-mise en charge) sont indispensables pour confirmer la progression osseuse.

Quels sont les symptômes et signes à surveiller ?

Signes précoces autour de l’implant 🌱

Les premiers symptômes peuvent être discrets, mais ils doivent alerter :

  • Rougeur ou changement de couleur de la gencive autour de l’implant.
  • Gonflement localisé, parfois accompagné d’une légère chaleur.
  • Saignement lors du brossage ou au sondage chez le dentiste.
  • Inconfort léger, sensation que “quelque chose est différent”.
  • Haleine désagréable localisée, liée à l’inflammation ou à l’accumulation bactérienne.

Détectés tôt, ces signes peuvent relever d’une simple mucosite péri-implantaire, plus facile à traiter.

Signes plus avancés ⚠️

Lorsque la maladie progresse, les manifestations deviennent plus visibles :

  • Suppuration au niveau de l’implant (écoulement purulent).
  • Sensation de profondeur anormale ou de “trou” en utilisant une brossette interdentaire.
  • Recul de la gencive, laissant apparaître davantage de la couronne.
  • Implant qui semble plus long ou esthétique modifiée.
  • Parfois, impression de mobilité ou de manque de stabilité.

Ces signes indiquent souvent une atteinte osseuse associée.

⚠️ Checklist : quand s’alarmer ?

  • Saignements répétés au brossage ou lors des repas.
  • Suppuration autour de l’implant, même ponctuelle.
  • Gonflement persistant ou rougeur qui ne disparaît pas.
  • Douleur ou gêne en mastiquant dans la zone implantée.
  • Changement d’aspect : gencive qui recule, implant qui paraît plus long.
  • Impression de mobilité ou perte de stabilité.

👉 En présence d’un seul de ces signes, il est recommandé de consulter sans attendre.

Symptômes ressentis par le patient 👇

La façon dont le patient perçoit la péri-implantite varie :

  • Gêne à la mastication, sensation de pression ou sensibilité.
  • Douleur légère ou inconfort chronique.
  • Parfois… aucune douleur, même si la lésion évolue.
    C’est ce caractère silencieux qui rend les contrôles réguliers indispensables.

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Quelles sont les causes et facteurs de risque de la péri-implantite ?

Rôle de la plaque et du biofilm bactérien 🦠

La cause principale de la péri-implantite est l’accumulation de plaque et de biofilm autour de l’implant.
Comme autour des dents naturelles, les bactéries s’installent sur :

  • la surface de l’implant,
  • la couronne ou la prothèse,
  • les zones difficiles d’accès au brossage.

Ce biofilm peut déclencher une réaction inflammatoire.
La différence est que, contrairement à une dent naturelle, la surface de l’implant peut favoriser une colonisation plus rapide si l’hygiène quotidienne n’est pas optimale.

La logique est similaire à celle de la parodontite, mais les tissus autour d’un implant sont parfois plus vulnérables à l’inflammation.

Facteurs individuels 🔍

Certaines conditions augmentent le risque de développer une péri-implantite :

  • Tabac : réduit la vascularisation et fragilise la réponse immunitaire.
  • Diabète mal équilibré : favorise l’inflammation et complique la cicatrisation.
  • Système immunitaire affaibli : maladies générales, traitements spécifiques…
  • Antécédents de parodontite : les patients ayant déjà perdu de l’os autour des dents présentent un risque plus élevé.
  • Hygiène bucco-dentaire insuffisante : brossage inadapté, absence de brossettes interdentaires, gestes difficiles à réaliser.

Ces facteurs ne conduisent pas systématiquement à la péri-implantite, mais ils favorisent la progression de l’inflammation.

💡 Bon à savoir : hygiène et suivi font la différence

Une partie des cas de péri-implantite peut être évitée grâce à une hygiène adaptée (brossage + brossettes interdentaires) et à des séances de maintenance régulières. Ces rendez-vous permettent de détecter très tôt les signes d’inflammation et de stabiliser la zone avant que l’os ne soit affecté.

Facteurs liés à l’implant et à la prothèse 🧩

Certains éléments techniques peuvent aussi augmenter le risque :

  • Prothèse difficile à nettoyer (zones trop serrées, embrasures fermées).
  • Excès de ciment autour de la couronne.
  • Positionnement de l’implant limitant l’accès à l’hygiène.
  • Qualité osseuse initiale plus fragile.
  • Surcharge occlusale : forces excessives ou répétées sur l’implant lors de la mastication.

Ces facteurs ne dépendent pas toujours du patient, mais jouent un rôle dans la surveillance à long terme.

Quelles sont les conséquences si la péri-implantite n’est pas traitée ?

Évolution progressive de la perte osseuse 🦴

Sans prise en charge, l’inflammation entraîne une destruction progressive de l’os autour de l’implant.
La perte osseuse prend souvent la forme d’un “cratère” osseux, ce qui fragilise la fixation de l’implant.

Plus la perte osseuse avance, plus le traitement devient complexe et moins le pronostic est favorable.

Risque d’échec implantaire ⚠️

Lorsque l’os qui entoure l’implant n’est plus suffisant, l’implant peut :

  • devenir mobile ;
  • provoquer une douleur à la mastication ;
  • perdre complètement sa stabilité.

Dans certains cas, malgré les soins, il peut être nécessaire de déposer l’implant pour traiter l’infection et permettre une cicatrisation correcte.

Conséquences fonctionnelles et esthétiques 😬

Une perte osseuse importante entraîne plusieurs impacts :

  • Difficultés à reposer un implant dans la même zone : un défaut osseux doit souvent être reconstruit avant de pouvoir envisager un nouvel implant.
  • Altération esthétique, surtout pour les implants situés dans la zone du sourire.
  • La gencive peut reculer, exposant la partie supérieure de l’implant ou modifiant le rendu visuel.

⚠️ Quand consulter en urgence ?

Certains signes nécessitent une consultation rapide :

  • Douleur importante au niveau de l’implant.
  • Suppuration (écoulement purulent).
  • Mobilité ou sensation que l’implant “bouge”.
  • Gonflement qui ne régresse pas après quelques jours.
  • Fièvre ou malaise associé.

👉 Ces symptômes peuvent signaler une infection active : mieux vaut consulter sans attendre.

Comment se pose le diagnostic de péri-implantite ?

Interrogatoire et examen clinique 👨‍⚕️

Le diagnostic commence par un échange détaillé entre le praticien et le patient. Le dentiste cherche à comprendre :

  • la nature de l’inconfort ressenti ;
  • la durée des symptômes (saignement, douleur, gonflement) ;
  • les habitudes d’hygiène bucco-dentaire ;
  • le tabagisme ou d’autres facteurs de risque ;
  • les antécédents de parodontite ou de complications implantaires.

Cet entretien oriente l’examen clinique et permet de mieux évaluer le niveau de risque.

Sondage et examen des tissus péri-implantaires 🔎

L’étape suivante consiste à examiner les tissus autour de l’implant. Le praticien réalise :

  • la mesure des profondeurs de poche avec une sonde graduée ;
  • la recherche d’un saignement au sondage ;
  • la détection éventuelle de suppuration, signe d’infection active.

Pour rassurer les patients : le sondage est fait en douceur, avec un instrument fin, et il n’est pas censé être douloureux.
Son intérêt est majeur : il permet de comparer les résultats avec ceux des contrôles précédents et de suivre l’évolution dans le temps.

Radiographies et bilan complet 📸

Les radiographies jouent un rôle central dans le diagnostic de la péri-implantite. Elles permettent :

  • de visualiser la perte osseuse autour de l’implant ;
  • d’évaluer la forme du défaut osseux (cratère, vertical, horizontal…) ;
  • de vérifier l’intégrité de la zone implantée.

Les clichés les plus utilisés sont les rétro-alvéolaires et parfois les bitewings.
La clé du diagnostic repose souvent sur la comparaison avec les radiographies antérieures, réalisées après la pose de l’implant ou lors des visites de maintenance.

Quels sont les traitements possibles de la péri-implantite ?

Objectifs du traitement 🎯

La prise en charge vise trois grands objectifs :

  • Stopper l’inflammation autour de l’implant.
  • Limiter ou stabiliser la perte osseuse, pour éviter que le défaut ne progresse.
  • Préserver l’implant lorsque la situation le permet.

Plus l’intervention est précoce, meilleures sont les chances de stabiliser la zone.

🙌 Rôle du patient dans le succès du traitement

  • Hygiène rigoureuse (brossage + brossettes interdentaires adaptées).
  • Suivi régulier chez le chirurgien-dentiste ou le parodontologiste.
  • Arrêt du tabac ou réduction significative lorsque c’est possible.
  • Signalement rapide de tout saignement, gonflement ou suppuration.
  • Respect des rendez-vous de maintenance, même en l’absence de douleur.

👉 Ces mesures augmentent fortement les chances de stabiliser l’implant à long terme.

Traitements non chirurgicaux 🧼

Lorsque l’atteinte est encore limitée, le premier temps du traitement est non chirurgical :

  • Débridement mécanique : nettoyage minutieux autour de l’implant, avec des instruments spécialement conçus pour ne pas abîmer sa surface.
  • Décontamination de la surface : ultrasons adaptés, aéropolissage, curettes spécifiques ou air-abrasif permettant d’éliminer le biofilm.
  • Adjuvants possibles :
    • antiseptiques locaux (chlorhexidine, solutions spécifiques),
    • parfois antibiothérapie ciblée, uniquement sous décision du praticien.

Ces traitements suffisent parfois à stabiliser une mucosite ou une péri-implantite débutante.

Traitements chirurgicaux 🦴

Lorsque la perte osseuse est plus marquée ou que les poches restent profondes malgré le traitement initial, une approche chirurgicale peut être nécessaire.

Deux grands types de procédure existent :

  • Chirurgie d’accès :
    permet d’ouvrir délicatement la gencive pour nettoyer et décontaminer directement la surface de l’implant.
  • Chirurgies correctrices ou régénératrices :
    • résectrices : réduction de la poche et remodelage des tissus ;
    • régénératrices : utilisation de greffes osseuses ou de membranes pour favoriser une régénération osseuse guidée lorsqu’elle est possible.

Le choix dépend de la forme du défaut, de la quantité d’os restant et des facteurs généraux du patient.

Pronostic : peut-on “sauver” l’implant ? 🤔

Dans de nombreux cas, oui.
Le succès dépend de plusieurs facteurs :

  • la précocité de la prise en charge ;
  • la forme du défaut osseux ;
  • la qualité de l’hygiène bucco-dentaire au quotidien ;
  • l’absence de facteurs aggravants non contrôlés (tabac, diabète, parodontite active).

Cependant, malgré tous les efforts, certains implants très atteints peuvent ne pas être récupérables. Dans ces situations, le praticien propose parfois la dépose de l’implant, suivi d’une cicatrisation et d’une éventuelle reconstruction osseuse avant de reposer un nouvel implant.

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Que faire au quotidien pour prévenir la péri-implantite ?

Hygiène bucco-dentaire adaptée aux implants 🪥

La prévention repose d’abord sur une hygiène régulière et minutieuse :

  • Brossage biquotidien avec une brosse souple.
  • Brossettes interdentaires, adaptées à la taille des espaces autour de l’implant.
  • Fil dentaire spécifique implants ou soie imprégnée lorsque l’espace le permet.
  • Hydropulseur en complément, utile pour déloger les résidus dans les zones difficiles d’accès.

Le choix du matériel est important : privilégier des outils qui respectent la gencive et n’abîment pas les matériaux implantaires. Le chirurgien-dentiste peut aider à sélectionner la taille des brossettes et les bons gestes.

Suivi régulier chez le praticien 👨‍⚕️

La maintenance professionnelle est essentielle pour prévenir la péri-implantite. Elle inclut :

  • des visites régulières dont la fréquence dépend du risque individuel ;
  • des contrôles cliniques : saignement, profondeur de poche, état de la gencive ;
  • des radiographies périodiques pour vérifier la stabilité de l’os autour de l’implant.

Ces rendez-vous permettent de détecter les inflammations avant qu’elles ne deviennent sévères.

Facteurs de mode de vie à prendre en compte 🌿

Certains éléments influencent directement la santé des implants :

  • Tabac, qui fragilise les tissus et la vascularisation ;
  • Diabète mal équilibré, qui augmente l’inflammation ;
  • Pathologies générales ou traitements pouvant affecter l’immunité ;
  • Stress, alimentation, hygiène globale.

Un dialogue régulier avec le chirurgien-dentiste ou le parodontologiste aide à adapter les recommandations à chaque situation.

À qui s’adresser en cas de doute ou de symptômes ?

Le premier interlocuteur : le chirurgien-dentiste 👨‍⚕️

En cas de rougeur, saignement, gêne ou suppuration autour d’un implant, le premier réflexe doit être de consulter votre chirurgien-dentiste.
Si possible, il est préférable de revoir le praticien qui a posé l’implant, car il connaît la situation initiale, les radios de référence et la configuration exacte de la zone.

Rôle du parodontologiste / implantologiste 🦷

Dans certains cas, une prise en charge spécialisée peut être recommandée, notamment si :

  • la perte osseuse est importante ;
  • la péri-implantite progresse rapidement ;
  • les poches autour de l’implant restent profondes malgré un premier traitement.

Le parodontologiste ou l’implantologiste est alors le mieux placé pour proposer un plan de traitement avancé (décontamination spécifique, chirurgie, régénération…).

Ce qu’il ne faut pas faire ❌

Face à des symptômes autour d’un implant, certaines réactions sont contre-productives :

  • Attendre que “ça passe” sans consulter.
  • Multiplier les bains de bouche sans diagnostic (parfois inefficace, voire irritant).
  • Arrêter de brosser la zone implantée par peur de faire mal.
    → Cela favorise l’accumulation de plaque et aggrave l’inflammation.

FAQ :

La péri-implantite est-elle fréquente après la pose d’un implant ?

Elle reste relativement peu fréquente, mais peut survenir lorsque l’hygiène est difficile à maintenir ou en présence de facteurs de risque (tabac, antécédent de parodontite, diabète déséquilibré…). Les mucosites, formes plus superficielles et réversibles, sont en revanche plus courantes. Un suivi régulier et un nettoyage adapté permettent de repérer rapidement les signes d’inflammation et d’éviter l’évolution vers une péri-implantite plus avancée.

Est-ce que la péri-implantite fait toujours mal ?

Non. La péri-implantite peut être totalement indolore, surtout au début. Beaucoup de patients découvrent la lésion lors d’un contrôle ou d’une radiographie. La douleur apparaît surtout dans les formes avancées : suppuration, pression, gêne à la mastication…
C’est pour cela qu’un saignement répété, même sans douleur, doit toujours conduire à un examen.

Peut-on sauver un implant atteint de péri-implantite ?

Dans de nombreux cas, oui. Si la prise en charge est précoce, les traitements non chirurgicaux ou chirurgicaux peuvent stabiliser l’inflammation et limiter la perte osseuse. Le pronostic dépend de plusieurs facteurs : hygiène, forme du défaut osseux, tabac, diabète, antécédents parodontaux…
Lorsque la perte osseuse est trop avancée, l’implant peut toutefois devoir être retiré pour éviter l’infection chronique.

Combien de temps dure un traitement de péri-implantite ?

Cela dépend de la sévérité de la lésion. Une mucosite peut être stabilisée en quelques semaines avec un traitement non chirurgical et une hygiène renforcée. Une péri-implantite plus avancée nécessite souvent plusieurs séances, parfois une intervention chirurgicale, puis une phase de maintenance régulière. Le suivi à long terme est indispensable pour maintenir la stabilité de la zone.

Quelle est la différence entre mucosite et péri-implantite ?

La mucosite est une inflammation superficielle de la gencive autour de l’implant, réversible et sans perte osseuse.
La péri-implantite, elle, touche l’os qui entoure l’implant : on observe une perte osseuse progressive, visible en radiographie. Elle nécessite un traitement plus approfondi pour éviter que l’implant ne perde sa stabilité.

Les bains de bouche suffisent-ils à traiter une péri-implantite ?

Non. Les bains de bouche seuls ne peuvent pas éliminer le biofilm ni freiner la perte osseuse. Ils peuvent être utilisés comme adjuvants, dans un plan de traitement défini par le praticien, mais ils ne remplacent pas le débridement, la décontamination ou la chirurgie lorsque celle-ci est nécessaire.
L’essentiel reste le diagnostic professionnel et le nettoyage mécanique adapté.

Comment savoir si mon implant est en train de “lâcher” ?

Un implant qui perd sa stabilité présente souvent : mobilité, sensation d’instabilité, douleur à la mastication, suppuration ou recul de la gencive. Mais attention : certains implants très atteints ne font pas mal.
Le seul moyen de vérifier est un examen clinique et radiographique.
Si quelque chose semble inhabituel, mieux vaut consulter rapidement pour éviter une aggravation.

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